J’ai vérifié, sur le réveil. Il est une heures. J’ai beau refuser d’allumer la lumière, le sommeil, je le sais, ne viendra pas. Le terrain de jeu des confusions nocturnes occupe à présent tout l’espace, on ne peux rien contre lui. C’est drôle comme tout est remis en question, à ce moment-là. C’est toujours l’heure où tout bascule. Les morceaux de rêves dans lesquels on plonge quelques courtes secondes ont la couleur les hallucinations.